Tous en chantier avec Start’Air Jeunes !

Pour la 8ème année consécutive, Start’Air Jeunes a reconduit cet été le dispositif « Tous en chantier », qui offre la possibilité à des jeunes de 14 à 17 ans des communes de Montoir de Bretagne, Saint-Joachim et Saint-Malo de Guersac de participer à un chantier coopératif.

Chaque jeune s’engage à s’investir 20 heures, en contrepartie d’une aide financière de 80 €, qui contribue notamment à l’autofinancement de projets ou de séjours.

Deux chantiers ont été mis en place durant l’été, mobilisant à chaque fois 6 jeunes, ainsi que plusieurs partenaires du territoire (collectivités, établissements scolaires, entreprises locales) : le premier à Saint-Malo de Guersac, autour de la construction d’une cabane végétale et d’un jardin aromatique ; le second au Parc de Brière, autour de la création de totems de tri sélectif.

Une première expérience de volontariat, propice à l’expérience de la vie collective, à la découverte de métiers et de savoir-faire, à la sensibilisation aux questions écologiques, à la convivialité. Une expérience qui contribue aussi au développement local et à l’amélioration du cadre de vie, et « qui montre à quel point les jeunes constituent une ressource pour le territoire ».

Des coups de marteau au coup de massue

Forte de cette expérience, et soucieuse de répondre à la diversité des problématiques rencontrées par les jeunes de son territoire, l’association a également expérimenté un autre modèle de chantier, destiné aux jeunes de plus de 16 ans accompagnés par la mission locale. Ce chantier, mené en partenariat avec une association d’insertion, a permis à trois de ces jeunes de « remettre le pied à l’étrier » et de constituer un réseau qui leur sera utile dans la suite de leur parcours.

Et pourtant, malgré l’énergie mobilisée par les équipes, malgré les retours positifs des jeunes et des partenaires investis dans ces chantiers, c’est bien l’amertume qui prévaut aujourd’hui : les trois communes ont en effet annoncé de manière unilatérale, et sans concertation préalable, le redimensionnement de leur politique jeunesse autour du public 11/15 ans et le retrait de leur soutien financier à l’association. « Un déni des réalités de la jeunesse d’aujourd’hui, et un mépris de l’utilité sociale de nos actions », regrette le directeur de Start’Air.

Envie d’en savoir plus : http://www.startair.fr/

D’après des propos recueillis auprès d’Alexis KERDONCUFF, directeur de l’association Start’Air Jeunes, adhérent collectif des Francas de Loire-Atlantique.