La journée d’étude du 22 novembre est organisée en trois parcours. Chacun sera structuré autour d’une conférence introductive, d’un témoignage puis de deux temps de travail collectif sous forme d’ateliers participatifs. Pour faciliter les échanges, trois ateliers par parcours seront organisés. Ainsi, neuf témoins (trois par parcours) seront mobilisés sur la matinée. Neuf personnes d’horizons variés qui partageront avec les participants une expérience, un projet faisant écho au thème des parcours.
Parcours 1 « Transmission »
« Sioox, l’info en mode ado » par Valérie Gautier, journaliste et rédactrice en cheffe de la revue Sioox. Sioox est un magazine publié par le Conseil départemental de Loire-Atlantique et dont chaque numéro est construit avec l’aide d’une classe ou d’un groupe de collégien·ne·s. Le troisième numéro est paru en octobre 2018.
« Une adolescente de 14 ans forme des adultes sur Snapchat » par Lou, lycéenne et François-Xavier Josset, chargé de projets médiatiques et numériques, association Fragil. En 2017, Lou est élève en 3ème et fait un stage d’observation au sein de l’association Fragil. Sa maîtrise du réseau social Snapchat fait émerger une idée : et si Lou dispensait une formation à ce réseau à des adultes ?
« Une radio jeune par des jeunes » par Léo Le Rouzic, journaliste à la radio La Tribu. Depuis plus de dix ans, cette radio portée par l’association nazairienne Escalado émet de manière permanente. 30 jeunes s’y investissent pour construire la programmation et animer des émissions aux côtés de deux journalistes et d’une animatrice socioculturelle.
« Janvier 2015 : débattre avec les jeunes après les attentats » par Bader Chrita, directeur de la maison de quartier de la Bottière – association ACCOORD. En ce début d’année 2015, les attentats perpétrés à la rédaction du journal Charlie hebdo et dans une supérette casher génèrent une multitude d’informations diffusées en boucle dans divers médias. Des amalgames sont rapidement faits générant des tensions. Débattre avec les jeunes sur ces événements et les informations qui lui sont liées s’impose à Bader Chrita, responsable, à l’époque du secteur Nantes Nord à l’ACCOORD. L’objectif : créer un espace de confrontations d’idées, pour exprimer son ressenti, aider à comprendre, mettre à distance, favoriser l’exercice d’un esprit critique.
« La brigade anti fake news » par Hélène Alex, journaliste. Ce projet expérimental a été mené dans un collège à l’occasion d’une résidence de journalisme. Des collégiens, membres de la brigade, luttaient contre la désinformation en repérant sur leurs propres réseaux sociaux les faux contenus et en créant des posts pour démentir telle ou telle information.
« Inversion d’une construction des savoirs : comment ça marche ? » par Martial Gavaland, professeur de sciences physiques au lycée public de Carquefou. La pédagogie dite « de classe inversée » est une façon de réorganiser la construction des apprentissages. L’environnement numérique modifie les interactions entre les individus, le rôle et la posture de l’enseignant, la place des élèves. Profitant d’un rapport au temps et à l’espace plus flexible, de nouvelles médiations s’établissent entre les apprenants. L’enseignant fait émerger un savoir chez les élèves en développant leur créativité et leur autonomie.