Soirée jeux – Robotique programmation
Vendredi 12 janvier 2024 se tenait la première soirée jeux de l’année dans les locaux des Francas sur le…
Je suis un compagnon de route des Francas depuis 2012. Formé au BAFA et au BAFD, je deviens moi-même formateur bénévole à partir de 2016. Ce parcours militant s’est poursuivi en 2019 par mon entrée en DEJEPS au sein de l’Union régionale, en tant que chargé d’animation BAFA et BAFD.
Je dirais que cet engagement s’inscrit dans la continuité de mes précédentes expériences. En tant qu’animateur, j’ai été amené à travailler dans un environnement de mixité sociale importante, avec des enfants et des ados issus de milieux très divers. J’ai consacré une grande part de mes études à la question du handicap, qu’il soit mental, physique, mais aussi social (avec des conséquences sur les relations sociales. C’est donc tout naturellement que je me suis porté volontaire pour le projet au sein de LINKIAA.
Ces accueils de répit s’adressent à des jeunes de 6 à 17 ans, confrontés à des situations sociales ou familiales difficiles. Ils sont accueillis durant 5 à 7 jours, et bénéficient d’un accompagnement par des éducateurs spécialisés et des intervenants extérieurs (enseignement scolaire, activités sportives, …). Ces accueils permettent à ces enfants de « souffler », de sortir d’un environnement que la période de confinement a rendu parfois encore davantage oppressant.
Avec d’autres bénévoles des Francas, nous nous sommes relayés pendant une semaine pour proposer un large panel d’animations : calligraphie, origami, land art, atelier d’expression, activités sciences et techniques …
Notre grand défi a été de nous adapter : adapter nos activités, en partant des demandes des enfants et des ados, et en tenant compte de la grande diversité des tranches d’âge ; mais aussi adapter nos postures et nos modes d’animation.
Je retiendrais deux choses. La première, c’est qu’à partir du moment où vous impliquez les personnes (quel que soit leur âge ou leur situation sociale), où vous partez de leurs attentes, de leurs envies, de leur plaisir aussi, se crée alors de la confiance, de la motivation, de l’envie.
La seconde, c’est que l’éducation populaire en général, et les Francas en particulier, ont toute leur place à prendre dans l’action auprès des publics les plus fragiles. C’est même là, me semble-t-il, le cœur du projet de transformation sociale que nous portons.
J’espère enfin que ce beau projet en appellera d’autres, et que le partenariat initié avec LINKIAA se poursuivra.
Envie d’en savoir plus sur l’association LINKIAA : https://linkiaa.fr/