Deux jeunes volontaires au village d’Amskroud
Le 05 novembre 2016, nous décollions de l’aéroport de Nantes, pour le petit village d’Amskroud, près d’Agadir…
Revenons plusieurs mois en arrière, plus précisément en septembre lorsque nous avons rejoint Les Francas. Dans les locaux nous nous sommes familiarisés avec les travaux à réaliser sur place : l’animation et la communication, ainsi que sur les conditions de vie en Guinée, la culture, le mode de vie, les personnes. C’est dans un climat d’excitation que nous étions fin prêts à décoller.
Le 19 novembre, après 6 heures de vol, nous voilà débarqués en terre africaine, nos premières impressions furent la chaleur (28 degrés à 4h du matin), la population encore fortement présente dans les rues ainsi que notre première coupure de courant qui venait nous souhaiter une bonne arrivée ! Il faut savoir qu’à Conakry, la capitale de Guinée, la nuit la température ne baisse que de deux ou trois degrés, les habitants aiment sortir dans les rues, danser etc. quant au courant il n’est jamais stable, un dépaysement total dès les premières minutes !
L’occasion pour nous de découvrir le fonctionnement d’un pays autre que la France mais surtout d’épauler l’équipe par nos propres compétences.
Pendant notre séjour, nous avons eu la chance d’assister à divers ateliers : sensibilisation sur les effets de la drogue, des migrations dans l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), des élections locales. L’occasion pour nous de découvrir le fonctionnement d’un pays autre que la France mais surtout
d’épauler l’équipe par nos propres compétences. C’est à ce moment que nos rôles se sont dessinés plus en détails. Notre mission possédait deux parties, l’une occupée par Aimeric : l’animation. La deuxième réalisée par Gaëlle : la
communication. L’animation : prendre des notes, faire de petites animations pour réveiller la salle et rédiger
les rapports durant les ateliers. Échanger des pratiques, faire découvrir des activités nécessitant peu voir aucun matériel (Land’Art, jeux d’écriture, chansons). Recevoir les techniques d’animation des Guinéens. La communication : illustrer les ateliers du RAJ-Gui par des photos, des vidéos, des interviews, ensuite diffusés sur les réseaux sociaux. Réaliser un livret de l’animateur destiné aux animateurs Guinéens. Produire un document de capitalisation, retraçant toutes les activités de l’association depuis 2008. Mais également transmettre des outils, des techniques, de communication afin que notre passage est un intérêt commun.
Ce volontariat international a marqué nos mémoires pour les années à venir !